Programme d'évaluation externe de la qualité
Laboratoire de santé publique du Québec
Classification des installations
Sous-programme : Parasitologie sanguine
Discipline PEEQ : Microbiologie
Sous-Discipline : 07.5 Microbiologie parasitologie
La malaria est considérée comme une urgence médicale et le diagnostic doit être confirmé par un examen hématologique prioritaire.
Étant donné le faible nombre de cas annuels au Québec, l'essai d'aptitude offert par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) est un des outils proposés pour sensibiliser les laboratoires à l'importance de cette maladie et les aider à améliorer leur expertise par rapport à ce diagnostic.
Pour tenir compte des réalités de chaque installation et des différents niveaux d'expertise à développer, nous proposons aux installations participantes l’échelle de classification ci-dessous. Celle-ci sera utilisée lors de l’évaluation de leur performance.
Classe 1
Les installations qui reçoivent très peu de demandes pour le diagnostic de la malaria. Cependant, ils doivent être en mesure de détecter les cas positifs (Plasmodium sp.) et d’évaluer la parasitémie, le cas échéant. Ils doivent envoyer les frottis positifs ou douteux, de même que les spécimens négatifs pour lesquels il y a une forte suspicion clinique de malaria, à un laboratoire de référence pour confirmation.
Classe 2
Les installations qui reçoivent un nombre suffisant de demandes pour détecter efficacement les cas positifs (Plasmodium sp.), différencier Plasmodium falciparum des autres espèces et évaluer la parasitémie, le cas échéant. Ils doivent envoyer les frottis positifs ou douteux, de même que les spécimens négatifs pour lesquels il y a une forte suspicion clinique de malaria, à un laboratoire de référence pour confirmation.
Classe 3
Les installations qui reçoivent suffisamment de demandes pour leur permettre de développer une expertise plus complète. Ils sont en mesure de détecter les cas positifs et d’identifier toutes les espèces observées (P. falciparum, P. malariae/knowlesi, P. ovale et P. vivax), sans faire appel à un laboratoire de référence, sauf pour des cas plus complexes. Ils sont également en mesure d’évaluer la parasitémie, le cas échéant.